Le tonnage imprimé a reculé de 1,1% sur les dix premiers mois de 2012
Les livres, les imprimés publicitaires non adressés et les imprimés de gestion enregistrent les plus mauvais résultats.
Dans sa dernière « Lettre économique », publiée fin décembre, l’Observatoire des marchés de la communication fait le point sur l’activité du secteur sur les dix premiers mois de 2012. Pour Valérie Bobin Ciekala, responsable de cette publication, « depuis début 2012, la production a diminué sur la quasi-totalité des marchés, à l’exception des imprimés publicitaires adressés et des périodiques. Les baisses les plus significatives ont concerné les imprimés publicitaires non adressés et de gestion et les livres ».
Au mois de septembre, l’activité du secteur (-2% en volume) affiche un résultat inférieur au même mois de l’année précédente. Comme pour le reste de l’industrie, le mois d’octobre est marqué par la meilleure évolution de l’année (+3,5%), ce qui s’explique en partie par l’existence de deux jours ouvrés de plus que l’année précédente. En cumul, de janvier à octobre 2012, le tonnage imprimé a reculé de 1,1% par rapport à la même période de 2011 pour une facturation en baisse de 0,9%.
En tendance annuelle, la production recule de 1% avec un volume de livres imprimés en retrait de 4% et d’imprimés publicitaires non adressés en baisse de 3%. La bonne surprise vient des hebdomadaires avec un tonnage imprimé en hausse de 2%.
Tous produits confondus et sur la même tendance qu’au premier semestre, les exportations sont en hausse de 4% sur les neuf premiers mois de 2012, soit 184.500 tonnes exportées en cumul à fin septembre. À l’inverse, les importations (594.500 tonnes) restent inférieures de près de 7% à celles de l’année précédente.
À fin octobre, enfin, selon les chiffres de Copacel, la production française de papiers à usages graphiques a reculé de 11%. La production de papiers de presse (journal et LWC) est en retrait de 5,4%, et celle des papiers d’impression écriture de 14,9%. Avec dans cette catégorie une relative bonne tenue des couchés avec et sans bois (-1,7%) mais un effondrement des non couchés avec et sans bois (-26,3%).