UPM poursuit la restructuration de ses activités en France
Après Strasbourg, le papetier veut fermer deux autres sites français et arrêter des machines à Rauma et à Ettringen.
Le groupe scandinave va sérieusement réduire la voilure en Europe. UPM entend procéder dans les prochains mois à des réductions de capacités de production, de l’ordre de 580.000 tonnes. Ainsi, après avoir stoppé la production de papiers couchés pour magazine dans son usine de Stracel (250 personnes) à Strasbourg (67), le groupe UPM annonce la mise en vente de deux autres usines françaises situées à Docelles (88) et à Aigrefeuille (17). Le processus de vente des papeteries de Docelles (165 salariés) « va commencer immédiatement » et devra aboutir « dans les six mois ». Sinon, UPM « en sortira par un autre moyen », selon les termes d’un communiqué diffusé le 17 janvier. Jusqu’alors, l’usine avait une capacité de production annuelle de 160.000 tonnes. L’usine d’Aigrefeuille-d’Aunis, spécialisée dans la transformation du bois (45 salariés), ainsi qu’une unité commerciale à Lagord (17) seront cédées d’ici juillet.
Le groupe envisage, aussi, la fermeture définitive, à la fin du premier semestre 2013, de la machine 3 de l’usine de Rauma (Finlande) et de la machine 4 de l’usine d’Ettringen (Allemagne). Ces deux machines produisent du non-couché pour le magazine. Elles ont une capacité totale annuelle de 420.000 tonnes.
Si ce plan est mis en œuvre, il est à prévoir une réduction totale d’environ 860 postes dans les différents pays.
La chute des ventes dans le domaine des papiers d’impression-écriture conduit le groupe à procéder à une vaste restructuration de ses activités dans ce secteur, ce qui va se traduire par une dépréciation d’actifs de 1,77 milliard d’euros au quatrième trimestre (les comptes seront détaillés le 31 janvier).
Par ailleurs, Stora Enso, l’autre grand papetier scandinave, vient également d’annoncer son intention de vendre son usine de Corbehem (62).