Le bilan encourageant d’Heidelberg France

Le 15 avril 2013 | Auteur : La rédaction | Actualités

La filiale du constructeur allemand a bénéficié des bonnes retombées de la Drupa et d’interrogations sur la mise en œuvre de certaines technologies d’impression numérique.

Pour Pierre Hoynant, président d’Heidelberg France, l’année 2012 sera sans doute à marquer d’une pierre blanche, puisque la filiale qu’il dirige a retrouvé le chemin de la croissance. En effet, Heidelberg France, dont l’exercice 2012-2013 s’est achevé le 31 mars dernier, annonce un chiffre d’affaires de 112,6 millions d’euros, en hausse de 11% par rapport à l’année précédente, avec notamment une progression de 26% sur le seul secteur des machines. « Cette situation s’explique par plusieurs facteurs », commente Pierre Hoynant. « D’abord, par de bonnes retombées de la Drupa 2012, ensuite par certaines interrogations de la filière graphique sur le calendrier réel de mise en œuvre de développements en impression numérique, notamment en jet d’encre. Mais aussi par les solutions technologiques que nous proposons pour répondre aux demandes du marché en termes de qualité, de productivité et de réduction de gâche… » Il apparaît évident que l’utilisation sur les presses du système Prinect Inpress Control, qui – selon Cai Von Rumohr, directeur national des ventes – équipe désormais 80% des machines vendues, est un atout.

Dans ce contexte, Heidelberg France indique avoir vendu, sur la période, 255 groupes offset (dont 175 groupes dans le format 70x100cm, 50 groupes au format 50x70 cm et une grosse vingtaine dans le format A3). Le constructeur, qui a aussi mis l’accent sur les presses offset en très grand format (la 7e machine de ce type vient d’être vendue sur le marché français), note également une progression de 4% de son activité dans le domaine des consommables. En ce qui concerne l’impression numérique, Heidelberg France a placé une dizaine de ses systèmes Linoprint (suite à l’accord de distribution avec Ricoh).

Alors que le nombre d’imprimeries est toujours à la baisse (estimé à 6% par an), Heidelberg maintient ses positions dans le domaine du prépresse (le CTP est désormais un marché de renouvellement) et dans celui de la finition (où Heidelberg fournit une gamme complète d’équipements, du massicot à la platine de découpe et aux plieuses-colleuses). Interrogé sur les perspectives, Pierre Hoynant indique que, après avoir traversé une période chargée en termes de livraisons et de montage, la filiale française affiche pour 2013 un carnet de commandes « correct ».

 

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