Les groupes papetiers scandinaves ont des difficultés à renouer avec les bénéfices

Le 29 avril 2013 | Auteur : La rédaction | Actualités

Les résultats du premier trimestre de l’année traduisent la baisse généralisée de la demande en papier.

Le finlandais UPM Kymmene a annoncé un bénéfice net supérieur aux attentes des analystes, quoiqu’en baisse de 61% au premier trimestre 2013. De janvier à mars, le groupe a enregistré un bénéfice net de 47 millions d’euros. La baisse des prix et des livraisons de papier a entraîné la contraction de 5,1% du chiffre d’affaires, à 2,474 milliards d’euros. UPM a annoncé en janvier qu’il allait réduire ses capacités en 2013 à hauteur de 850.000 tonnes. Sont concernées ses installations en Finlande, en Allemagne et en France. En France, UPM a vendu en janvier les actifs et une partie du terrain du site de son usine Stracel de Strasbourg, et elle a mis en vente deux autres usines à Docelles (Vosges) et à Aigrefeuille (Charente-Maritime). La crise économique en Europe affaiblit les perspectives d’UPM dans les mois à venir. Combinée à un « changement de comportement du consommateur », elle rend difficile pour l’industrie du papier de renouer avec la rentabilité.

De son côté, après avoir annoncé la suppression de 600 emplois en février dernier, Stora Enso fait état d’une perte nette de 17 millions d’euros au premier trimestre 2013 (contre 73 millions d’euros entre janvier et mars 2012) ainsi que la mise en place d’un plan de restructuration. Le papetier prévoit une réduction des coûts fixes à hauteur de 200 millions d’euros d’ici le deuxième trimestre 2014. Cette baisse est liée à la diminution de la demande dans les médias imprimés pour la septième année consécutive. Le chiffre d’affaires est en retrait de 0,2%, à 2,667 milliards d’euros. Quant à la perte nette du groupe, elle est moins importante que les prévisions des analystes qui l’estimaient à 27,1 millions d’euros.

Enfin, le groupe norvégien Norske Skog fait état d’une baisse de ses résultats qu’il impute également à une faiblesse de la demande, à des prix de vente de plus en plus tirés et à des effets de change négatifs. Le papetier poursuit par ailleurs un plan de restructuration de certaines de ses usines (avec des arrêts de machines et/ou des opérations de conversion pour produire d’autres sortes).

 

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